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Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/273

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« Je n’y suis pour personne, » s’écria-t-elle ; « dites que je suis malade. Ne dites pas que je vais partir. » Elle ne pouvait s’expliquer comment Châteaufort et Darcy venaient la voir en même temps, et dans son trouble, elle ne douta pas que Darcy n’eût déjà choisi Châteaufort pour son confident. Rien n’était plus simple cependant que leur présence simultanée. Amenés par le même motif, ils s’étaient rencontrés à la porte, et après avoir échangé un salut très-froid, ils s’étaient tout bas donnés au diable l’un l’autre de grand cœur.