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Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/30

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et semblait attendre avec impatience qu’il la laissât seule.

— « Vous êtes charmante ce soir, le diable m’emporte ! » s’écria enfin Chaverny en s’avançant d’un pas et posant son bougeoir. « Comme j’aime les femmes avec les cheveux en désordre ! » Et en parlant il saisit d’une main les longues tresses de cheveux qui couvraient les épaules de Julie, et lui passa presque tendrement un bras autour de la taille.

— « Ah Dieu ! vous sentez le tabac à faire horreur ! » s’écria Julie