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Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/37

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Châteaufort. C’était un jeune officier de son régiment, d’une figure charmante, fort aimable, un peu fat, très-protégé du ministre de la guerre ; en un mot l’opposé du commandant Perrin sous presque tous les rapports. Cependant ils étaient amis, je ne sais pourquoi, et se voyaient tous les jours.

Châteaufort frappa sur l’épaule du commandant Perrin. Celui-ci tourna la tête sans quitter sa pipe. Sa première expression fut de joie, en voyant son ami ; la seconde de regret, le digne homme ! parce qu’il