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Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/8

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premier jour de son mariage »), et cette persuasion ne lui causait ni plaisir ni peine ; il se serait également bien accommodé du contraire. Il avait servi plusieurs années dans un régiment de cavalerie ; mais ayant hérité d’une fortune considérable, il s’était dégoûté de la vie de garnison, avait donné sa démission et s’était marié. Expliquer le mariage de deux personnes qui n’avaient pas une idée commune peut paraître assez difficile. D’une part, de grands parens et de ces officieux qui, comme Phrosine, « marieraient la république de Venise avec le