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Page:Macé - Les vertus du républicain, 1848.djvu/22

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joie, dira au riche : « Assez, frère, assez, j’en ai trop », et où le riche reprendra tout ému : « Encore cela, frère, pour l’amour de moi. »

Verrons-nous ce jour ? Oui, mon Dieu. La vice à tous, la vie assurée, heureuse, honorable ! La vie et l’honneur, cela suffit pour un jour. Ne nous inquiétons pas du reste, nous tous qui avons fait des théories. Le grand théoricien, c’est Dieu, et chaque chose viendra à son heure. La grande égalité rêvée, ceux qui vont venir en sauront plus long que nous sur son compte. Laissons quelque chose à faire à nos enfants : ce sera là leur véritable héritage.

Pendant que nous parlons de générosité, osons ne reculer devant aucune pensée généreuse, en ce jour qui appartient à tous les bons instincts de l’homme.

Frères, ce serait une belle chose à nous, une chose inouïe dans l’histoire du monde, une chose qui frapperait de mort tous les pouvoirs établis au-dessus des nations, si,