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Page:Macé - Les vertus du républicain, 1848.djvu/34

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mais sous terre, quand vient à passer l’intérêt commun.

Je parle à tous ici, aux petits comme aux grands. Nous avons congédié nos hommes d’affaires : il faut les faire nous-mêmes à cette heure.

Qu’allons-nous devenir, si nous n’avons pas la constance ?

Aussi bien nous l’aurons, ne serait-ce que parce que nous ne pouvons pas faire autrement. Le lâche au pied du mur devient de force un héros ; et nous ne sommes pas des lâches, Dieu merci.

La constance qu’il nous faut, c’est la constance dans le bien.

Sachons bien tous que l’honnêteté absolue est pour longtemps encore de rigueur. Je dis pour longtemps, parce que je veux bien laisser ici de côté le devoir, qui est éternel ; je parle uniquement du danger qu’il y aurait à être malhonnête. Plus tard, quand là société aura trouvé ses bases, qu’elle cherche encore, les mains en avant,