Aller au contenu

Page:Macé - Les vertus du républicain, 1848.djvu/41

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


viii.

LA MODESTIE.


Connaissez-vous rien de plus adorable, rien de plus inattaquable qu’un héros, qu’un génie modeste ?

Frères, nous ne sommes pas tous des héros, nous ne sommes pas tous des génies ; mais nous pouvons tous être modestes.

La modestie ce n’est pas une vertu, c’est mieux que cela : c’est le parfum de toutes les vertus.

Un républicain qui n’est pas modeste est incomplet. S’il a mérité l’éloge, c’est une faiblesse à lui d’aller le mendier. C’est un ridicule qu’il se donne, si par hasard il ne l’a pas mérité.