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Page:Macé - Les vertus du républicain, 1848.djvu/59

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mour, le besoin de la justice. Sans doute que les intérêts et les passions grondaient encore, mais, nulle part, ils n’osaient éclater. C’étaient là les vrais vaincus.

C’est pour cela que j’ai confiance. Les égoïstes et les insensés, oui certes, il en reste encore. Ne demandons pas trop à l’humanité. Mais nul n’osera réclamer une chose injuste ; une chose juste, nul n’osera la refuser. Ceux qui oseraient ne seraient pas les plus forts.

Amis, balayons la surface, et faisons place nette à la justice. C’est elle qui nous a guidés au combat : quitter son étendard, ce serait une trahison. Et puis toujours cette raison victorieuse qui retombe sans cesse sur nous, comme un marteau sur l’enclume. Quitter cet étendard, nous ne le pouvons pas.