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Page:Mac-Nab - Chansons du Chat noir, Heugel.djvu/98

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Vint à passer un pauvre homme,
Tout nu, qui tremblait de froid,
En faisant des gestes comme
Un ministre sans emploi :

« Ah ! pauvre homme, je devine
Pourquoi tu trembles si fort.
Prends, pour couvrir ton échine,
Ma chemise en toil’ d’Oxford.



Voilà quinze ans que j’ la traîne
Jour et nuit par tous les temps !
Que Dieu sous sa garde prenne
Les puces qui sont dedans ! »