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Page:Mackintosh - L’Assemblée de Dieu - 1862.djvu/18

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Après avoir attiré l’attention des frères sur la position de l’Assemblée et le vrai caractère de l’unité chrétienne, je voudrais maintenant rappeler brièvement quelques-unes des exhortations de la sainte Parole, qui se lient à la connaissance de ces choses ; car ici, comme ailleurs, nous apprenons à la fois quels sont nos priviléges et quels sont nos devoirs. Notre responsabilité est inséparablement unie aux bénédictions dont nous sommes faits participants, et à la vocation à laquelle nous sommes appelés. À tous égards, le caractère et la direction de notre vie se rattachent aux différentes manifestations de la gloire de Christ ; nous trouvons en elles, en même temps, l’intelligence de la volonté de Dieu à notre égard et la puissance pour marcher dans cette volonté (voyez Coloss. I, 9 et suiv.). Puissions-nous le bien comprendre, afin de nous conduire d’une manière digne de Dieu, pour lui plaire à tous égards.

Mais si nous entrons ainsi dans le domaine de la vie pratique, on dira peut-être que depuis les temps apostoliques, tout a bien changé ? En effet, au lieu d’assemblées, réunies sur le pied de l’unité du corps, d’assemblées en paix, édifiées, marchant dans la crainte du Seigneur, et croissant par la consolation du Saint-Esprit (voyez Act. IX, 31), il n’y a que désordre, division, fausses doctrines ; un torrent dévastateur a tout ravagé, il ne reste de l’édifice que des ruines. L’homme avait une part dans l’ouvre du rassemblement et de l’édification ; il avait été appelé à être « collaborateur de Dieu » (1 Cor. III, 8–17) et par cette voie le mal est entré. L’Assemblée aussi était appelée à rendre un témoignage, et elle a manqué à sa responsabilité. Ce qui était réellement la maison de Dieu est devenu « une