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Page:Mackintosh - L’Assemblée de Dieu - 1862.djvu/24

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sympathies, n’ont aucun titre à intervenir ici, non plus que le plus ou moins de connaissance ou d’avancement spirituel des frères qui nous entourent. Dieu a ajouté à l’Assemblée ceux qu’il a reçus à lui en Christ, et ceux qu’il a reçus à lui, nous devons les recevoir[1]. Le vrai rassemblement de nous-mêmes est celui qui se fait sur le pied de l’unité de tous les saints, de l’unité de « tout le corps. » – Tout principe de rassemblement qui n’embrasse pas « tout le corps, » est faux et sectaire, contraire à la Parole de Dieu, ce principe est d’une grande simplicité, et il est une pierre de touche pour toute assemblée. Apprenons à nous en servir et à le mettre en pratique ; n’en acceptons point d’autre, ni dans nos cœurs, ni dans notre service. Dieu, on ne saurait trop le répéter, ne reconnaît qu’une seule unité, l’unité de tout le corps ; » tout chrétien est membre de cette unité-là, et non pas de telle ou telle assemblée locale, ou de telle ou telle confédération d’assemblées, car le corps n’est pas composé de plusieurs corps, mais il est un seul, et il a plusieurs membres, nous sommes ses membres chacun en particulier. Il n’y a pas pour Dieu, et il ne doit pas y avoir pour nous, d’autre corps que celui-là, et d’autres membres que ceux-là. L’unité est le seul vrai principe de rassemblement, mais l’unité de tout le corps.

Si Dieu nous exhorte à ne pas négliger le rassemblement de nous-mêmes, comme quelques-uns ont l’habitude de faire, soit par ignorance, soit par lâcheté ou

  1. Je laisse ici de côté, bien entendu, tout ce qui concerne la discipline, au sujet de laquelle la Parole nous fournit encore toutes les directions qui nous sont nécessaires.