Aller au contenu

Page:Mackintosh - L’Assemblée de Dieu - 1862.djvu/29

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
29

nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la con naissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants — mais que, étant vrais dans l’amour, nous croissions en toutes choses jusqu’à lui, qui est le Chef, duquel tout le corps, bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournissement, produit l’accroissement du corps pour l’édification de soi-même en amour, selon l’opération de chaque partie dans sa mesure (Éph. IV, 12-16 ; comp. 1 Cor. XII, XIV).

Quand l’œuvre de l’édification sera ainsi complète, le Seigneur répondra à la prière de l’Esprit et de l’Épouse, qui disent : « Viens ! » et il nous soutient et nous encourage jusque-là par la promesse : « Oui, je viens bientôt » (Apoc. XXII, 17, 20) !

Ces lignes se sont étendues plus que je ne pensais. Puissent-elles, par la bonté de Dieu, parler à la conscience et au cœur de plusieurs de ceux qui les liront. Dieu tourne nos regards vers la gloire à laquelle il nous appelle, il nous montre quelle est l’espérance de notre vocation et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints, afin que, dans la puissance de l’Esprit, avec l’intelligence de sa volonté, comme des enfants obéissants, nous marchions d’une manière digne de sa vocation. Comme un bon Père, qui sait ce qui convient à ses enfants, il veut que nous comprenions bien quelle est sa volonté, et que, ne restant pas toujours des enfants en connaissance, nous sachions nous conduire en hommes faits, qui, pour y être habitués, ont les sens exercés à discerner le bien et le mal. « Or à celui qui, selon la puissance qui opère en nous, peut