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Page:Mackintosh - L’Assemblée de Dieu - 1862.djvu/5

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« Fils du Dieu vivant, » Christ annonce qu’il bâtira son Assemblée sur ce fondement (comp. Éphés. II, 20), et il nous dit que les portes du Hadès ne triompheront pas contre ce qu’il aura ainsi bâti : « Sur ce rocher je bâtirai mon Assemblée, et les portes du Hadès ne prévaudront pas contre elle ! » Plus loin, dans ce même Évangile, Matth. XVIII, 15-20, le Seigneur ajoute quelques instructions précieuses pour le temps où l’Assemblée existerait de fait.

Avant que le Sauveur vînt, nous le savons tous, il y avait eu de nombreux croyants sur la terre, toute cette grande nuée de témoins que le chap. XI des Hébreux fait passer devant nous et que nous ne faisons que mentionner ici. Il y a eu plus tard ceux au milieu desquels le Sauveur apparaît, ces « restes fidèles » qui attendaient la consolation d’Israël, les Zacharie, les Élisabeth, les Marie, les Siméon, Anne, tous ceux au milieu desquels nous nous trouvons au commencement de l’Évangile de Luc ; mais ces croyants, quels que fussent d’ailleurs les sentiments qui les unissaient, étaient dispersés et isolés, ils n’avaient d’autres liens entre eux que leur commune foi et la consolation qu’ils attendaient. Pour les « rassembler en un, » il a fallu, non-seulement que Jésus vint s’associer à eux, « ces excellents de la terre, » et qu’il les rassemblât autour de lui par sa parole, mais, selon le témoignage exprès de l’Écriture, il a fallu que Jésus mourût. Caïphe prophétisa « que Jésus allait mourir pour la nation, et non-seulement pour la nation, mais pour rassembler en un tous les enfants de Dieu dispersés » (Jean XI, 51, 52).

Comme je viens de le dire, Jésus apparaît au milieu du résidu fidèle d’Israël ; il s’associe à ceux qui vien-