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Page:Mackintosh - L’Assemblée de Dieu - 1862.djvu/7

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semblée au ciel, en conséquence de laquelle le Saint-Esprit a été répandu, l’Assemblée existe désormais sur la terre comme un corps distinct, séparé d’Israël et des nations. Il n’y a plus sur la terre, seulement des croyants dispersés et isolés, mais ils sont « rassemblés en un, » et Dieu « ajoutait tous les jours à l’Assemblée ceux qui devaient être sauvés » (Act. II, 47).

C’est à ce point de vue que l’apôtre Pierre envisage les saints, et tel est « le troupeau de Dieu » dont il nous parle au chap. V de sa première épître : « Ayant été régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, nous nous approchons du Seigneur comme d’une pierre vivante, rejetée des hommes, mais précieuse et choisie auprès de Dieu, et nous aussi, comme des pierres vivantes, nous sommes édifiés pour être une maison spirituelle, une sainte sacrificature, un peuple acquis » (voy. 1 Pier. II, 1–10). Christ, le Fils du Dieu vivant, triomphateur de la mort, est la base et la pierre angulaire de l’édifice ; il bâtit la maison et la soutiendra victorieusement contre toute la puissance de celui qui a l’empire de la mort : l’Assemblée repose sur lui qui a la puissance de la vie divine en lui-même, et sur ce rocher elle est sûrement établie.

Jusqu’ici l’Assemblée ne se présente encore à nous que comme un rassemblement de personnes, réunies dans la même position par la mort et la résurrection du Fils de Dieu, et la participation au Saint-Esprit répandu sur elles ; les disciples, que Jésus ressuscité appelle maintenant ses frères, sont associés à la position dans laquelle il entre auprès de son Père et leur Père, de son Dieu et leur Dieu, et le Fils envoie sur eux, d’au-