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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/125

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THALIA


I


À Théodore de Banville


La folle vendangeuse aux yeux de chrysolithe
Bondissait sous le ciel attique à travers champs ;
Térence, dans ses vers gracieux et touchants,
La fit danser devant un spectateur d’élite.

Puis c’est Shakspeare avec tout son monde insolite,
Songes de nuits d’été pleines de joyeux chants,
Belles dames, bouffons sages, gnomes méchants ;
Monde idéal où, seul, le faux Vrai périclite.