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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/143

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VII


les Atlantes et les Cariatides
du Musée des Antiques.


À Augusta Holmès


Atlantes ! dont le corps dans le roc vif sculpté
S’arcboute et fait saillir les pectoraux solides,
On dirait, tant l’effort creuse vos fronts de rides,
Que le faix est trop lourd pour être supporté.

Regardez le Sourire et la Sérénité
De ces corps féminins, de ces Cariatides
Qui, lorsque vous ployez, se redressent, splendides !
Vous n’avez que la force, elles ont la Beauté.