Aller au contenu

Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/179

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


L’AIMÉE


I


Quand ce mal terrible brûla
Les pâles roses de ta bouche
Et qu’il te tordit sur ta couche.
Pauvre ange, je n’étais pas là.

Quand la mort frappait à la porte,
Je n’étais pas là, sur le seuil ;
J’aurais su, voyant un cercueil,
Que ma seule aimée était morte !