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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/23

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PROLOGUE


 
Autrefois je vous ai chantés,
Réves aux splendeurs décevantes,
Et j’ai mis des sonorités
Dans l’or pur des formes savantes.
 
Mes vers ardents, audacieux,
Ailes blanches et larges rimes,
Se perdaient dans les vastes cieux,
Ne se posaient que sur les cimes.