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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/31

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LA PETITE REINE


Vous avez l’air vainqueur d’une petite reine,
Reine des cœurs, ma chère âme ! De très grands Rois
Adoreraient ce rire argentin qui s’égrène,
Ce front impérieux et timide à la fois.
 
Je vous habillerais toute de mousselines
Blanches, si j’étais Roi ; les Lys purs et glacés
De royales blancheurs n’auraient jamais assez,
Ni les Cygnes, ni les Aubes, ni les Hermines.