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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/34

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Vos cheveux ondulés se crespent, exigeant,
Comme au temps où le grand Ronsard chantait sans cesse
Une princesse,
Le petit diadème en dentelle d’argent.

Des marguerites, des muguets, des roses pâles
Et des opales !

Voilà le cadre exquis que vous donnent mes vœux.
En souveraine,
Si j’étais un grand Roi, vous me diriez : « Je veux ! »
Vous avez l’air vainqueur d’une petite reine.