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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/68

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Voici que leur troupe s’assemble
Désolée et morne, à la fin !
Et comme pour combattre ensemble
Le froid, la tempête et la faim.
 
Pour s’arrêter une seconde
Las ! ils trouvent déjà plus
L’herbe épaisse, chaude et profonde
Et les arbrisseaux bien feuillus.
 
Ils sont tous là, troupe inquiète.
Sur un rameau de peuplier,
Une mince et sèche baguette
Que leurs petits corps font ployer.