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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/74

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Formes suaves, fins contours,
Lueurs fauves, roses et blanches
Des épaules, des bras, des hanches,
Mon rêve vous verra toujours.

Ce Faune ! Votre chevelure
M’a tenu des discours pervers
Et j’ai bien su lire à travers
Les promesses de votre allure.

Tes lèvres, lorsque tu souris,
M’ont fait deviner d’autres choses
Plus souriantes et plus roses.
Et vos grands yeux m’ont tout appris.