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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/86

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Le petit lit se voit à peine,
Mais il nous attend, dis, ma reine.
Ne dis rien, ou parle tout bas !



L’arôme de ton corps me grise,
Dans le parfum de tes cheveux
Je trouverai l’ivresse exquise.

Tes seins roses, tes reins nerveux,
Mon amoureuse délicate,
Ont des sursauts de jeune chatte.



Un sourire, extase grisante,
Sur ta lèvre reconnaissante
Appelle encore mes baisers,

Ton corps brisé, tes seins lassés
N’ont plus leurs ardeurs frémissantes.
Je te mordrai pour que tu sentes…