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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/89

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D’incertitude nuancé,
Le soleil d’avril, dans les branches,
Évoque en moi, visions blanches,
Ton cher sourire du passé.

Quelque chose comme une larme
Semble trembler dans un rayon
Et c’est, ô blanche vision,
Même tendresse et même charme.

On voit dans les feux irisés
Frissonner les feuilles de lierre.
Le battement de ta paupière
Etait pareil sous mes baisers.