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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/91

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Parmi l’herbe disséminées,
Marguerites aux cols fluets,
Primevères et graminées,
Et forêts vierges de bluets ;

Dans les sentes, des pendentines
Elégantes de liserons,
De viornes et d’églantines,
Qui venaient effleurer nos fronts ;
 
Et ces floraisons dans les branches
Encombraient d’un exquis fouillis
D’or et d’azur, vertes et blanches,
Ce petit coin du Doux Païs.