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Page:Madeleine - Quelques poëtes français des XVIe et XVIIe siècles à Fontainebleau, 1900.djvu/160

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ses joyes, et se plaint qu’il souffre si long temps que son absence face un désert du plus beau lieu du monde.


La Charante. Elégie III. La Nymphe de Charante voyant le Roy sur le point de retourner à Paris le remercie des travaux qu’il a souffers à son occasion, le reconnoist pour l’Autheur de sa liberté et luy désire un heureux voyage.


La Seine. Elégie IIII. La Nymphe de Seine se rejouit avec Henry le Grand et tout le Louvre du retour du Roy et admire la pompe et la magnificence de son entrée à Paris.


Voici le début de l’Elégie première :


Dans ces heureux Sablons où loin du bruit des armes
La paix et les plaisirs ont étallé leurs charmes
Et bâty par les mains de la félicité
Au repos de nos Roys un Palais enchanté,
La Déesse des eaux d’ont l’eternelle source
Fait dans ce beau séjour et son lict et sa course
Fâchée à ce Démon qui depuis tant de mois
La privoit des regards du meilleur de ses Roys
Accusoit les destins…


Or cette Elégie, dont le Père Dan cite un fragment parmi les « Témoignages et Eloges