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Page:Madeleine - Quelques poëtes français des XVIe et XVIIe siècles à Fontainebleau, 1900.djvu/196

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senter l’hexamètre par deux vers de dix syllabes et le pentamètre par deux vers de huit syllabes, la rime s’établissant en croisement.


Il s’est chargé de nous exposer sa petite invention, et c’est sans vanité.


« Quant à cette nouvelle composition de Françoises Elégies, à la mienne volonté que quelque esprit plus eureux s’y fut bien employé devant moy, lequel auroit peut estre inventé quelque vers et nombre plus propre et mieux raportant au disthique elegiaque. Car, quant à moy, voyant la façon vulgaire de nos vers estre plus courte que l’exametre et pentamètre, et la dificulté de mesurer deux lignes Françoises capables de sentence entière et parfaite, ainsi que se trouve ordinairement en un disthique : je confesse que mes dois n’ont sceu, pour cete heure, tordre fil plus propre à lier et assembler fleurs elegiaques que ces petits quatreins de vers inegaus. »


Cela est naïvement et bien dit. Je ne réclame que contre l’expression : quatrains. Lorsque Doublet fit imprimer ses vers, il n’y