d’un étage à chaque génération, en le reprenant en sous-œuvre et, comme il s’entend, par la base, afin d’y ajouter les célébrités nouvelles. Il eût fini par aller aux étoiles !
En attendant la réalisation, qui ne vint pas, de ces ambitieuses pensées, — la maquette se morfond à l’heure qu’il est dans une galerie de la Nationale — l’ancien Capitaine de dragons consacra à la description de son Parnasse François un in-folio de viij, 672 et xciv pages, plus une grande quantité de planches et de portraits en taille douce, qui parut en 1732. Le livre contient deux cent quarante-cinq biographies, où l’on peut trouver des renseignements. Titon y fait une très étrange salade de noms, et cite avec une égale révérence Nicolas L’Héritier, Jean Boivin, Guillaume Massieu et Antoinette de Salvan de Saliez, — à côté de gloires plus traditionnelles. Mais pour nul il n’a autant de fleurs que pour Lainez, à qui il réserve onze de ses énormes pages.
Ce Lainez était un individu bizarre qui promenait ses excentricités en tous les pays du monde, quand il ne s’enfermait pas