gouverneur du Château, aux princes et à tous les seigneurs et dames qui étaient présents. À voir cette réunion de Beaux et de Belles de la Cour, on pensait d’abord que ce fussent des Dieux et des Déesses. Mais, constatant qu’ils mangeaient, comme nous faizons, poulets, phaizans, perdrix, oizons, on sentit qu’il en fallait rabattre ; on modéra cette pensée, et l’on convint que ce n’étaient que de belles copies.
Cette Illustre Princesse errante.
Cette Reine sage et sçavante,
Christine, est à Fontainebleau.
Il est arrivé quelque noize
Chez l’Amazone Suédoize,
Christine, qui prézentement
Demeure en ce beau logement
Que Fontainebleau l’on apelle ;
Un des siens n’ayant eu pour elle
Le respec et fidellité
Qu’on doit à toute Majesté,
Icelle ayant, au préalable,
Fait confesser ce mizérable,
À sa rigueur l’abandonna ;
Des coups de dague on luy donna