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Page:Madeleine - Quelques poëtes français des XVIe et XVIIe siècles à Fontainebleau, 1900.djvu/346

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chargeait de ce rôle et le récit avait lieu presque toujours en musique. »

Nous avons vu pour le Ballet des Saisons tout ce qui concerne les Entrées. Les Récits y sont fort peu de chose : à l’Ouverture, un chœur chantant quatre vers ; à la Première Entrée, un récit de deux strophes de neuf vers, chanté par Mademoiselle Hilaire, en Nymphe de Fontainebleau, et dont le chœur des Bergers répète chaque fois les quatre derniers vers en guise de refrain ; enfin, à la Septième Entrée, douze vers d’un Récit des Masques, chantés par le sieur Le Gros. Quant aux Vers proprement dits, ils forment une partie beaucoup plus importante de l’œuvre : presque chacun des personnages y a droit à son quatrain, à son sixain, ou à son huitaîn ; Madame est honorée de dix vers ; Monsieur, frère du roi, en Vendangeur, et le duc de Beaufort, en Apollon, vont chacun jusqu’à douze ; et le roi, comme il sied, a la grosse part, douze vers pour le rôle de Gérés, et quatorze pour : Sa Majesté, le Printemps.

Je sais qu’il serait plus rapide de s’en rapporter docilement à ce qu’affirme Victor