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Page:Madeleine - Quelques poëtes français des XVIe et XVIIe siècles à Fontainebleau, 1900.djvu/371

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On vient, une année ou l’autre, quelques jours d’automne. On se plaint qu’il fait humide. On est malade. La morne Maintenon s’installe en ville et au Château. On ne chasse pas, de peur « que quelqu’un des gens qui vont au bois ne perde la messe. » On s’occupe de bonnes œuvres. Il n’est bruit que de rétractations calvinistes et de conversions au catholicisme.

Plus tard Louis XV ne saura que détruire La Belle Cheminée, pour entendre plus à l’aise les ariettes de Jean-Jacques Rousseau ; que détruire la Galerie d’Ulysse, peinte à fresque par Primatice ; que détruire la Galerie des Chevreuils, la Galerie des Cerfs ; que détruire… — moins sage en cela que son ancêtre !

Et c’est tout !

Fontainebleau, peu à peu, voit la Solitude entrer dans ses salles et ses galeries, — celles qui restent…