Page:Madeleine - Quelques poëtes français des XVIe et XVIIe siècles à Fontainebleau, 1900.djvu/385

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gênants. Tel mécompte advient, même aux érudits ; mais leur siège est, et reste fait. Je n’ai pas eu ici la pensée d’accomplir œuvre savante ; je me serai surtout mis dans le cas d’arborer quelque humilité ; je voudrais espérer pourtant que j’ai apporté de la lumière vers trois ou quatre points attardés dans l’ombre.


Quel que soit mon désir de réparer toutes mes fautes, je me vois obligé, pour n’abuser de l’extrême patience des gens, de ne pas relever certaine inexactitude dont je me sais coupable. Ainsi l’outrageante lettre de Christine de Suède à Mazarin serait apocryphe. M. Abel Rigault me le fit soupçonner, dans le journal même où ces études parurent, et M. Herbet a fourni le document authentique établissant que, loin de braver, l’ex-reine, effrayée des conséquences de son acte, s’humilia et désavoua ses agents. Ma méprise est donc absolue. Puisqu’elle porte sur une question d’ordre historique, plutôt que littéraire, je m’y résigne, par force.


Mais, dès qu’il s’agit de Ronsard, c’est une autre chose !