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Page:Madeleine - Quelques poëtes français des XVIe et XVIIe siècles à Fontainebleau, 1900.djvu/396

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bleau, et semblablement d’une tragi-comédie que la reyne, mère du roy, fit jouer en son festin, la plus belle et aussi bien et artistement représentée que l’on pourroit imaginer, et de la quelle le duc d’Anjou, à présent roy, voulut estre, et avec luy, Marguerite de France sa sœur, à présent reyne de Navarre, et plusieurs princes et princesses, comme le prince de Condé, Henri de Lorraine, duc de Guise, la duchesse de Nevers, la duchesse d’Uzés, le duc de Rets aujourdhuy mareschal de France, Villequier, et quelques autres seigneurs de la Cour. »


Voici maintenant que nous possédons la distribution complète de La Belle Genièvre. Brantôme avait l’air d’indiquer que la pièce n’aurait été jouée que par des femmes ; et cela étonnait : « par madame d’Angoulesme et par ses plus honnestes et belles princesses et dames et filles de sa court. » Ce n’était qu’une ellipse ! Le chroniqueur des Dames Galantes et des Dames Illustres ne comptait pas les hommes.


Madame d’Angoulesme était Diane, fille légitimée de Henri II. — Au sujet de « Marguerite de France, sa sœur » (la sœur