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Page:Maeterlinck - Pelléas et Mélisande, 1907.djvu/58

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GOLAUD.

Ce n’est rien ; tais-toi ; je ne le ferai plus ; regarde, regarde, Yniold !… J’ai trébuché ; parle plus bas. Que font-ils ? —

YNIOLD.

Ils ne font rien, petit-père.

GOLAUD.

Est-ce qu’ils parlent ?

YNIOLD.

Non, petit-père ; ils ne parlent pas.

GOLAUD.

Mais que font-ils ?

YNIOLD.

Ils regardent la lumière.

GOLAUD.

Tous les deux ?

YNIOLD.

Oui, petit-père.

GOLAUD.

Ils ne disent rien ?

YNIOLD.

Non, petit-père ; ils ne ferment pas les yeux.