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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/136

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LA TENDRE CAMARADE

très beaux et très profonds et, à un moment donné, elle les posa sur moi comme pour m’exprimer sa solitude et sa tristesse.

Je le crus du moins. C’étaient ma solitude et ma tristesse que je voyais sans doute dans ses yeux. Mais de ce regard dépendait une vie nouvelle, car le soir même j’emmenai, et pour toujours, la petite congaï avec moi.