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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/138

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LA TENDRE CAMARADE

Nam à son destin. Ce destin, l’entremetteuse Thi-Ba-Sen s’était chargée de le diriger. Ma petite amie prétendait que j’étais arrivé à la minute précise de ses débuts dans la vie. Je n’en croyais rien, naturellement. J’estimais avec raison que cela importait peu et que l’essentiel était que Thi-Nam fût charmante.

Elle l’était. Je m’étonnai qu’elle le fût à ce point. J’admirai sa facilité à tout comprendre. Alors une notion du devoir entra dans mon esprit. Je résolus de développer l’intelligence de Thi-Nam, de l’élever à moi, d’en faire ma vraie compagne.