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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/68

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LA TENDRE CAMARADE

soir étaient bas. L’orage chargeait l’air mais n’éclatait pas. Il faisait très chaud.

Aline se rappela qu’elle avait du rouge à acheter et aussi des allumettes, mais elle ne s’arrêta ni chez le parfumeur, ni au bureau de tabac.

— Où vas-tu, Aline ? dit mère Loute, qui tournait le coin de l’avenue.

Évidemment, elle rentrait chez elle. Mais qui aurait pu dire en réalité où elle allait ?