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Les poëtes bons pour l’aumône ou la vengeance,
Ne connaissant le mal de ces dieux effacés,
Les disent ennuyeux et sans intelligence.
« Ils peuvent fuir ayant de chaque exploit assez,
» Comme un vierge cheval écume de tempête
» Plutôt que de partir en galops cuirassés.
» Nous soûlerons d’encens le vainqueur dans la fête :
» Mais eux, pourquoi n’endosser pas, ces baladins,
» D’écarlate haillon hurlant que l’on s’arrête ! »
Quand en face tous leur ont craché les dédains,
Nuls et la barbe à mots bas priant le tonnerre,
Ces héros excédés de malaises badins
Vont ridiculement se pendre au réverbère.