sol indien firent plus que compenser, dans l’esprit de Dupleix, les calamités qui l’assaillaient sur la côte. L’influence française conservait sa prépondérance, la réputation des Français gardait son prestige, et le pouvoir du Gouverneur était sans partage à la cour du soubab. Pour gagner cette influence, maintenir cette réputation, accroître ce pouvoir, Dupleix n’avait pas hésité à se priver des services de son meilleur, de son seul général, et même à risquer sa suprématie sur la côte de Coromandel. À cette époque, les ennemis mêmes de Dupleix considéraient le gain d’Aurungabad comme bien supérieur aux pertes du Carnate. Pour nous rendra compte comment cet avantage fut obtenu, comment l’influence française fut si bien consolidée qu’elle put résister encore longtemps après le renversement du pouvoir français à Pondichéry, nous allons consacrer quelques pages à la carrière romanesque de l’énergique et vaillant de Bussy.
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DUPLEIX AUX PRISES AVEC L’ADVERSITÉ
