Aller au contenu

Page:Marais - La Maison Pascal.djvu/251

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Lily hissa le drap pendu à la croisée ; elle retapa le lit ; et s’en fut sur la pointe des pieds.

Elle passa l’heure qui suivit dans les transes : sa situation lui fournissait un assortiment de frayeurs variées.

D’abord, ce fut son mari qui manifesta la velléité de monter s’informer de la santé de Camille.

Mme Pascal dut s’y opposer formellement, se réclamant d’Antony :

— Le docteur a dit qu’on le laisse dormir : laisse-le ! S’il se réveille, il saura bien appeler ou sonner Denise pour demander ce dont il aura besoin.

— Oh, toi ! reprocha Lucien, — inconsciemment « mari », — toi, le jour où tu t’intéresseras à ce pauvre garçon !… Tu es d’une indifférence en tout ce qui concerne… mes occupations !

Lily méditait in petto sur la jalousie —