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Page:Marais - La Maison Pascal.djvu/264

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Avant de me lancer à leur poursuite, je suis obligé — par conséquent — d’aller toucher mon gros lot à la Banque ibérienne de Barcelone… Je ne veux rien laisser derrière moi : empressons-nous de liquider nos affaires.

M. Pascal résolut de licencier son personnel : lorsqu’on se fait moine grâce à l’habit neuf, il est prudent de brûler ses vieux vêtements.

Pour la dernière fois, Lucien appela tous ces messieurs au salon.

Là, leur distribuant généreusement ce qui lui restait d’espèces disponibles — à titre d’indemnité, — il les mit au courant de sa détermination inattendue, les encouragea à chercher fortune ailleurs et les renvoya en leur souhaitant bonne chance.

— M. Léonid, je vous prie ?

M. Léonid était le propriétaire de la villa Pascal. Lucien venait d’entrer chez lui. Le maître de céans se présenta bientôt devant