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Page:Marais - La Maison Pascal.djvu/267

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moyennant finances, aux curiosités des Montfleuriens : musée historique… Ça deviendrait une ressource au cas où il ne trouvât point de locataire.

Le rusé Piémontais, enchanté d’avoir tiré avantage de la situation, regretta poliment M. Pascal :

— Je ne me consolerai pas de votre décision… C’est une calamité pour le pays…

Il ajouta discrètement, l’œil égrillard :

— Et ces pauvres demoiselles, que vont-elles penser ?

M. Pascal eut la moue dégoûtée d’un bourgeois rigoriste à qui l’on tient des propos grivois.

Toisant le propriétaire du haut de sa grandeur, il reprocha :

— Vous les plaignez !… Ces créatures éhontées !

M. Léonid, abasourdi, vaguement intimidé, s’excusa :

— Je vous demande pardon… Je ne croyais pas vous formaliser.

Alors, M. Pascal éclata de rire.