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Page:Marais - Le Mariage de l adolescent.pdf/104

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me traiter en gamin et me demanda quand mon père m’enverrait achever mes études à Paris.

Je répondis sèchement que mon père, après m’avoir fait élever à l’ancienne mode par un précepteur, me jugeait bien suffisamment instruit pour un hobereau provincial destiné, selon toutes probabilités, à gérer ses immeubles et à surveiller ses terres.

— Le plaisir de voyager ne vous tente donc pas ? insista Barillot.

— J’aime assez ce pays où je suis né, pour n’avoir point la curiosité d’en voir d’autre.

Je disais vrai : Geneviève était ici. Qu’aurais-je trouvé dans le reste de l’univers ?

Barillot reprit, revenant à son idée :