Page:Marais - Le Mariage de l adolescent.pdf/111

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Dès que je me retrouvai seul avec Geneviève, je m’écriai avec rancune :

— Comment pouvez-vous subir la compagnie d’un imbécile tel que Barillot !

Elle me dit d’un air étonné :

— Mais nous avons fait sa connaissance chez votre père qui nous l’a présenté comme son ami ?

C’était juste. J’entrepris alors un portrait fort désobligeant du sieur Barillot :

— C’est un de ces bonshommes qui se redressent avec la suffisance d’un épi vide. Le pédantisme lui tient lieu d’esprit ; qu’on lui parle sciences, beaux-arts ou politique, il ne s’inquiète guère de