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« Partez sans regret… Je vous attendrai. »
Je hochais tristement la tête. Elle insista :
— Vous ne me comprenez donc pas ?… Vous devriez être heureux !
Je dis doucement :
— Ma pauvre petite Geneviève, vous ne vous rendez pas compte que vous seriez hors d’état de tenir cet engagement — telle que je vous connais… Vous êtes trop modeste, trop timide, trop soumise… Les charmantes qualités que j’admire en vous feraient obstacle à votre volonté respectueuse… Ah ! si je vous aime, c’est que votre nature est la même ; et moi, malgré ma passion, suis-je assez audacieux pour lutter contre mon père ? Allez, d’ici trois mois, vous seriez con-