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Page:Marais - Le Mariage de l adolescent.pdf/196

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c’est l’exemple général, plus que les préférences individuelles, qui crée les usages d’un peuple, pourquoi l’homme craint-il de porter une main profane sur l’œuvre de l’homme ? Quand les habitudes d’hier ne conviennent plus aux besoins d’aujourd’hui, pourquoi ne pas dire : « Ce n’étaient que des habitudes ! » et les jeter au rebut ? Lorsque son habit devient étriqué, le monde se fait un costume neuf. Le nouveau-venu assez hardi pour précipiter le premier mouton à la rivière, traînera bientôt tout le troupeau derrière soi ! »

Frappé par cette force d’imitation qui pousse les foules à suivre une impulsion première, je rêve de former des adeptes…

Pour l’instant, je me contente de re-