Aller au contenu

Page:Marais - Nicole, courtisane.djvu/214

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



IX


— Ma pauvre gosse !… Tu vas t’abîmer les yeux, à force de pleurer…

J’ai trouvé le meilleur argument qui puisse tarir les larmes d’une femme, viendrait-elle de perdre tous les membres de sa famille et son amant, par-dessus le marché. Nadine Ziska cesse de sangloter du coup.

La mignonne danseuse passe sa visite à me confier ses craintes, au sujet de l’Affaire Colin. La débâcle financière de Landry la fait pâlir d’angoisse : elle appréhende que sa propre situation ne s’en ressente. Elle m’explique :

— Tu comprends, Landry est mon seul ami. Je ne sais plus de quel côté me tourner.