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Page:Marais - Nicole, courtisane.djvu/238

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X


— Oh ! hisse… Oh ! hisse…

Les gars normands aux mains calleuses, aux yeux bleus, à l’encolure puissante, se suivent à la chaîne, tirant, entre les deux jetées, les barques fragiles qui partent pour la pêche.

Le soleil d’août flamboie au-dessus de la mer moutonneuse, luit à la pointe des vagues, et brille aux contours des nuages d’albâtre qui s’entassent majestueusement sur la gauche, menaçant Deauville d’une pluie nocturne.

Je suis assise au pied du phare ; au-dessous de moi, l’eau clapote, roulant ses galets ; là-bas, la plage s’étale, plat de crème jaune où nagent les taches bariolées de quelques para-