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Page:Marguerite de Navarre - L’Heptaméron, éd. Lincy & Montaiglon, tome IV.djvu/224

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NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS

dont nous suivons le texte portait : « Ne veulent passer par le geye ». — L. — Geye est probablement là au sens de gué. — M.

Page 243, lignes 3-4. — Ms. de Thou : « Afin que le nombre des pèlerins & présens augmentast. » — Les édit. de 1558, 1559 & suivantes portent : « Afin que le nombre des pèlerins & paysans augmentast » . — L.

Page 243, ligne 20.-Ms. 75762 : « De devenir malades ». — L.

Page 243, ligne 23. — Ms. 75762 : « S’ilz regardent leur perte » ; Ms. de Thou : « S’il regarde sa perte, qui n’ait occasion ». — L.

Page 244, lignes 7-10.— « Et si vous me demandez quelle recette me tient si joyeuse & si saine sur ma vieillesse, c’est qu’incontinent que je suis levée, je prends la Saincte Escripture & la lis ».

Dans l’Histoire de Foix, Béarn & Navarre, &c., par Pierre Olhagaray, Paris, 1609, in-4o, p. 502, à propos de la protection que le Roi Henri de Navarre accordait aux savants persécutés pour cause de religion, pensionnés par Marguerite, sa femme, on lit : « Ceste sçavante Reyne, la première du monde, cest outil si parfait qui retira le Roy François, son frère, de la prison, tousjours attentive à la lecture, notamment à celle de l’Escriture Sainte ; ce que nostre Elias, en son recueil, tesmoigne avoir marqué d’elle estant en ville d’Appamyers, où il receut ceste grave exhortation de ceste brave & sage Princesse : qu’il ne laissast aucun jour sans avoir attentivement vaqué à la lecture de quelques pages de ce livre sacré qui, arrousant nos ames de la liqueur céleste, nous sert, disoit-elle, de fidelles preservatifs contre toutes sortes de maux & tentations diaboliques. »

On peut voir encore à ce sujet l’Oraison funèbre de la Reine de Navarre, composée par Sainte-Marthe, Paris, Chauldière, 1550, in-4, p. 60. — L. — Et, dans le premier volume de cette édition, p. 44, 77. — M.

Page 244, lignes 20-1. — Ms. de Thou. Le manusc. que nous suivons portait : « Et ce commencement là que j’en ay ». — L.

Page 244, ligne 28. — Ms.. 75763 : « Pardon à Dieu ». — L.

Page 245, ligne 13 : Qu’il nous fault. Nous dirions qu’il ne nous faille, mais on peut comprendre qu’il nous manque, quoique, une ligne plus loin, fault soit pris dans le sens moderne. — M.

Page 246, lignes 28-9. — Voici l’ouvrage dont Marguerite veut parler :

« Le Decameron de Messire Jehan Bocace, Florentin, nouvellement traduict d’italien en françoys par maistre Anthoine Le Maçon, Conseiller du Roy & Trésorier de l’extraordinaire de ses guerres » ; Paris, 1545, in-fol. ; idem, 1548, 1551, 1553, in-8o.

L’ouvrage est dédié « à très haulte & très illustre Princesse Mar-