Page:Marguerites françaises.djvu/113

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science de nostre labeur, que la conscience d’avoir bien fait.

Celuy qui est hors du chemin de verité, n’aura non plus de conscience de jurer ce qui est faut, que ce qui est vray.

Nous ne devons pas beaucoup nous soucier des langues des hommes, mais de nostre conscience.

Les peuples ne sont jamais induis à bien obeir, que par la loy souveraine de la conscience.

Science sans conscience est vanité.

Nous ne devons pas avoir